L'Anneau d'antiprotons de basse �nergie (LEAR)
LEAR : vue de la zone d'exp�rience
L'Accumulateur d'antiprotons (AA) qui a �t� transform� en D�c�l�rateur d'antiprotons (AD) en 1999
De
1928 � 1995
1995 : des antiparticules � l'antimati�re
Apr�s avoir fait des antinoyaux, la question suivante �tait naturellement de savoir si les anti�lectrons peuvent se lier aux antinoyaux pour former des antiatomes.
En fait la r�ponse ne fut d�couverte que r�cemment, gr�ce � une machine tr�s particuli�re, unique au CERN, l'Anneau d'antiprotons de basse �nergie (LEAR). Contrairement � un acc�l�rateur, LEAR "ralentissait" les antiprotons. Les physiciens pouvaient alors tenter de forcer un positon (ou anti�lectron) � se lier � un antiproton, cr�ant ainsi un atome d'antihydrog�ne, un v�ritable atome d'antimati�re.
Vers la fin 1995, les premiers antiatomes de ce type furent produits au CERN par une �quipe de physiciens allemands et italiens. Bien que seuls 9 antiatomes furent cr��s, la nouvelle �tait si excitante qu'elle fit la une de nombreux journaux dans le monde.
Cette r�ussite sugg�ra que l'atome d'antihydrog�ne pourrait jouer un r�le similaire dans l'�tude des antimondes � celui jou� par l'atome d'hydrog�ne au cours de plus d'un si�cle d'histoire des sciences. L'hydrog�ne forme les trois quarts de notre univers et une grande partie de nos connaissances du cosmos a �t� d�couverte par l'�tude de l'hydrog�ne ordinaire.
Cependant, l'antihydrog�ne se comporte-t-il exactement de la m�me mani�re que l'hydrog�ne ordinaire ? Pour r�pondre � cette question, le CERN d�cida de construire une nouvelle installation exp�rimentale : le D�c�l�rateur d'Antiprotons (AD).
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(De
1928 � 1995
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