Acc�l�ration
Processus qui consiste � fournir de l'�nergie � un faisceau de particules.
Ceci est r�alis� par les cavit�s radiofr�quence (RF).
Antiproton
Equivalent d'antimati�re du proton, avec la m�me masse mais une charge
oppos�e. .
Chambre
� bulles D�tecteur rempli d'un liquide proche de son point d'�bullition,
dans lequel les trajectoires des particules ionisantes sont mat�rialis�es
sous la forme de traces faites de bulles.
Chambre
de Wilson (ou chambre � brouillard) D�tecteur rempli d'un gaz proche
de son point de condensation, dans lequel les trajectoires des particules
ionisantes sont mat�rialis�es sous la forme de traces faites de gouttelettes.
D�c�l�ration
Processus, analogue � un ralentissement, qui consiste � enlever de l'�nergie
� un faisceau de particules.
Dirac,
Paul Adrien Maurice British physicien anglais (1902-1984). Il �labora
une version de la m�canique quantique compatible avec la relativit� restreinte.
Ses calculs le men�rent � pr�dire l'existence du positon (�lectron positif).
Il partagea le Prix Nobel de physique avec E. Schr�dinger en 1933.
Faisceau
Ensemble de particules voyageant dans un acc�l�rateur, un anneau de
stockage ou une ligne de transfert.
M�canique
quantique Th�orie d�clarant que l'�nergie ne suit pas une distribution
continue de valeurs, mais est au contraire absorb�e ou �mise de mani�re
discontinue, par multiples d'unit�s d�finies et indivisibles, appel�es
quanta.
Niveaux
d'�nergie atomiques Les �nergies possibles des orbitales �lectroniques
dans un atome sont limit�es � des valeurs bien d�finies et discr�tes.
Elles sont appel�es les "niveaux d'�nergie de l'atome". Leurs valeurs
sont mesur�es relativement � l'�nergie n�cessaire pour �ter un �lectron,
appel�e le potentiel d'ionisation de l'atome.
Pi�ge
de Penning Dispositif capable de pi�ger des particules charg�es dans
un petit volume durant de longues p�riodes de temps (quelques mois), gr�ce
� une configuration appropri�e de champs �lectriques et magn�tiques.
Quarks
Particules subatomiques qui poss�dent une charge �lectrique fractionnaire
et dont on pense que les protons, les neutrons et les autres hadrons sont
compos�s.
Radiofr�quence,
ou RF Tension alternative qui fournit (ou prend) de l'�nergie
au faisceau pour l'acc�l�rer (ou le d�c�l�rer).
Refroidissement
Par analogie avec la th�orie cin�tique des gaz, o� la chaleur est �quivalente
au d�sordre, le terme "refroidissement" d�signe la r�duction des dimensions
transversales du faisceau et de sa distribution en �nergie. Diff�rentes
techniques peuvent �tre utilis�es � cet effet. Le refroidissement par
�lectrons, plus efficace � basse �nergie, utilise un faisceau d'�lectrons
m�l� au faisceau d'antiprotons et agit comme un �changeur de chaleur entre
les deux faisceaux. Dans le cas du refroidissement stochastique,
un signal d'erreur g�n�r� par un moniteur est renvoy�, via un correcteur,
� la partie du faisceau qui l'a cr��, centrant finalement ces caract�ristiques
sur leurs valeurs moyennes, apr�s un grand nombre de passages dans l'appareil.
Relativit�
restreinte Th�orie d�clarant que les lois de la nature sont les m�mes
pour tous les observateurs en mouvement non acc�l�r� et que la vitesse
de la lumi�re est ind�pendante du mouvement de sa source. Einstein postula
que l'intervalle de temps entre deux �v�nements �tait plus long pour un
observateur dans le r�f�rentiel duquel les �v�nements se produisent �
diff�rents endroits que pour un observateur pour lequel ils se produisent
au m�me endroit. .
Synchrotron
Acc�l�rateur circulaire moderne dans lequel les particules sont guid�es
par des aimants dipolaires, focalis�s par des aimants quadrupolaires et
acc�l�r�s par des champs �lectriques radiofr�quence.
eV,MeV,GeV
L'�lectronvolt (eV) est l'unit� d'�nergie qui correspond � l'acc�l�ration
d'une particule ayant la charge d'un �lectron dans une diff�rence de potentiel
d'un volt. Ses multiples, le m�ga-�lectronvolt (MeV) et le giga-�lectronvolt
(GeV), s'�l�vent � un million et un milliard d'�lectronvolts, respectivement.
LEAR
L'Anneau d'antiprotons de basse �nergie (Low Energy Antiproton Ring) du
CERN (1982-1996), o� les neuf premiers atomes d'antihydrog�ne furent observ�s.
PS
Le Synchrotron � protons (Proton Synchrotron) du CERN, qui acc�l�ra des
protons � une �nergie nominale de 25 GeV pour la premi�re fois en 1959.
Il a �t� depuis am�lior� pour acc�l�rer �galement des ions lourds, des
leptons (�lectrons et positons) et des antiprotons. C'est maintenant le
coeur du complexe d'acc�l�rateurs du CERN.
SPS
Le Super synchrotron � protons (Super Proton Synchrotron) de 450 GeV du
CERN, qui atteignit son �nergie nominale pour la premi�re fois en 1976.
Dans les ann�es 80, il fut converti en un collisionneur proton-antiproton.
Aujourd'hui, il est �galement utilis� comme injecteur de leptons pour
le LEP et sera utilis� comme injecteur de protons pour le LHC.
ISR Les
Anneaux de stockage � intersections (Intersecting Storage Rings) de 30
GeV du CERN (1967-1984), le premier collisionneur de protons.
LEP
Le Grand collisionneur �lectron-positon (Large Electron-Positron collider)
de 100 GeV du CERN. Il d�marra en 1989 et doit s'arr�ter � la fin 2000.
Actuellement, son �nergie de collision a �t� augment�e � 202 GeV.
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