CERN Accelerating science

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Exemple de l'�nergie disponible dans les configurations de cible immobile et de collision

 

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Les ISR (anneaux de stockage � intersections)

 

Un d�tecteur de particules moderne : le calorim�tre hadronique d'ALEPH

 

 


 
 

L'�re des acc�l�rateurs

Les collisionneurs

Peu apr�s avoir d�marr� la grande aventure des acc�l�rateurs, les physiciens r�alis�rent que lorsqu'un faisceau de particules acc�l�r�es heurte une cible immobile, la majeure partie de l'�nergie est perdue dans le recul de la cible et seule une petite partie est disponible pour le but r�el d'�tudier les particules et de leurs interactions. Si, au contraire, deux faisceaux de particules entraient en collision frontale l'un avec l'autre, aucune �nergie de recul ne serait gaspill�e et toute l'�nergie serait disponible pour l'exp�rience - voyez combien est plus d�vastatrice une collision frontale entre deux voitures en mouvement que lorsqu'une des voitures est immobile.

Alors que d'autres laboratoires se concentraient sur les collisions de faisceaux d'�lectrons, le CERN travailla avec des protons. L'id�e �tait de prendre des faisceaux de protons du PS, de les introduire dans les deux anneaux interconnect�s d'une nouvelle machine et finalement de les forcer � entrer en collision. Les anneaux de stockage � intersections (ISR) 31+31 GeV produisirent la premi�re collision proton-proton en 1971, apr�s avoir surmont� de nombreux d�fis technologiques.

Pendant ce temps, les d�tecteurs de particules devaient aussi subir des d�veloppements majeurs et la vielle chambre � bulle fut remplac�e par des techniques plus rapides et plus modernes, capables d'enregistrer le nombre et la taille croissants des interactions. Cependant, un grand pas devait encore �tre fait : dans les ann�es 80, gr�ce aux techniques de refroidissement, l'antimati�re entrait dans le jeu, acqu�rant bient�t une position pr�dominante.

Deux voies parall�les s'ouvraient aux d�veloppements futurs des acc�l�rateurs ; dans l'une, les physiciens continueraient � utiliser les antiparticules comme outil pour de nouvelles investigations sur constituants fondamentaux de la mati�re, en allant en direction de la fronti�re des hautes �nergies de notre connaissance. Dans l'autre, les antiparticules deviendraient le sujet principal de l'�tude, apr�s avoir �t� d�c�l�r�es � basses �nergies et isol�es pour explorer les propri�t�s de l'antimati�re.

(L'�re des acc�l�rateurs - page 2 sur 4)
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