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Science-fiction
(par Rosy
Mondardini)
L'excitation produite
par la d�couverte du positon en 1932 fut ressentie au-del� du monde des
scientifiques : les �crivains de science-fiction ne tard�rent pas � exploiter
la nouvelle d�couverte comme formule attrayante dans leurs intrigues.
Leur imagination produisit des visions d'antimondes, d'anti�toiles et
d'antiunivers, tous faits enti�rement d'antimati�re. Certains con�urent
l'annihilation mati�re-antimati�re comme la source d'�nergie la plus puissante
du cosmos, pour la propulsion de vaisseaux spatiaux qui pourraient voyager
plus vite que la lumi�re.
M�me si la science-fiction
est divertissante, ce n'est pas de la science. Le livre de Lawrence Krauss
"La physique de Star Trek" ("The Physics of Star Trek") est une
critique constructive de la science-fiction de l'antimati�re.
Et voici une s�lection
de science-fiction de l'antimati�re :
- Les histoires de Seetee, de J. Williamson (ann�es 40). Les
histoires de Seetee ou CT (pour "contra-terrene" ou "Anti-terrien")
sont peut-�tre les plus connues et les premi�res � avoir �t� �crites
dans le domaine de la science-fiction de l'antimati�re.
- Les s�ries d'histoires de robots, de I. Asimov (ann�es 40).
L'homme cr�e une nouvelle g�n�ration de robots dot�s de "cerveaux positoniques"
aussi complexes que ceux des �tre humains. Les cerveaux des robots sont
travers�s par de minuscules connections, taill�es par des positons,
qui transportent des informations de le m�me mani�re que les neurones
dans le cerveau humain.
- Storm (Temp�te), de A.E. Van Vogt (1943). Une immense temp�te
dans l'espace est provoqu�e par la rencontre d'un nuage de gaz form�
de mati�re ordinaire et d'un nuage de gaz d'antimati�re.
- I am a stranger here myself (Je suis moi-m�me un �tranger ici)
, de J. Bridger (1950). L'homme apprend des extraterrestres comment
voyager plus rapidement que la vitesse de la lumi�re gr�ce au "voyage
multi-phase", bas� sur la transformation de la mati�re en antimati�re.
- Beep, de J. Blish (1954). Blish manipule les calculs math�matiques
originaux de Dirac pour cr�er un appareil de communication par signaux
instantan�s utilisant des �lectrons et des positons.
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